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Morte et enterrée, la classe ouvrière ? Non ! Et même en renouvellement. De nombreux jeunes sont embauchés dans l'industrie chaque année. Mais ils ne ressemblent pas à leurs prédécesseurs. Ils ont un niveau de qualification plus élevé, mais sont aussi peu syndiqués, peu politisés, et n'ont plus ce sentiment de classe - voire cette fierté - qu'affichaient leurs aînés. Frappés par la précarité, ils ne constituent plus une force. On les rencontre aux chaînes de montage, mais aussi dans la restauration collective, soumis à de nouvelles cadences infernales. En même temps, leurs conditions de travail se rapprochent de celles des employés : vont-ils constituer avec les plus précaires d'entre eux une nouvelle «classe sociale» ?

Naïri Nahapétian est allée à la rencontre de ces jeunes ouvriers - et quelques ouvrières - dans les usines et les lycées professionnels. Elle a écouté leurs témoignages et le récit de leur parcours familial et scolaire. Leurs paroles nourrissent son enquête et dessinent le portrait d'une nouvelle population laborieuse.

Préface de Denis Clerc, fondateur d'Alternatives économiques et conseiller de la rédaction de ce mensuel.

Ce livre inclut un CD audio offert (50 mn) d'ARTE Radio.com : des reportages dans le monde ouvrier d'hier et d'aujourd'hui, de l'industrie au job précaire... Des courts-métrages sonores qui viennent en complément du texte, pour ajouter l'émotion à la réflexion.

«Ils ont entre vingt et trente ans, travaillent de six heures à quatorze heures ou de quatorze heures à vingt-deux heures sur des machines qui les plient à leur rythme pour exécuter, comme disent les spécialistes, "des tâches répétitives et contraintes". Ils sont tourneurs, ajusteurs, chaudronniers, magasiniers, cheminots, mais, sous leurs bleus, on devine des allures de rappeur ou de rasta.»

L’usine a vingt ans

SKU: 9782915879087
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