Ce texte de Nûruddîn Abdurrahmân-e Isfarâyinî (1242-1317) est très représentatif du soufisme iranien et d’une époque encore trop mal connue. Le lecteur européen identifie souvent « soufisme » et vague ascèse mystique, ou encore connaît-il quelques noms célèbres (Ibn ÔArabî, Hallâj). Mais dans l’époque intermédiaire entre l’âge d’or de la civilisation arabe et le XVIIe siècle de la Renaissance safavide en Iran se constitua vraiment toute une pédagogie spirituelle et se développèrent des écoles qui vivent encore. Ce livre apporte une lumière nouvelle sur des problèmes concrets de cette spiritualité soufie : qu’est ce que le shaykh (le maître spirituel) ? Quelles sont les pratiques par lesquelles on parvient à la plénitude mystique (le dhekr, le silence, la retraite) ? Que sont les centres subtils de l’organisme ? Qu’est-ce que la walâya (amitié de Dieu) pour un soufi ? c’est la singularité de ce traité d’unir indissolublement l’expérience concrète et une ontologie complète.
Le commentaire d’Hermann Landolt est un travail de pionnier dans ce domaine encore méconnu du soufisme iranien du XIVe siècle.
Le Révélateur des mystères : Traité de soufisme
Nûruddîn Abdurrahmân-I Isfarâyinî
Éditeur : Verdier (28 février 1986)
Langue : Français
Broché : 195 pages
ISBN-13 : 978-2864320456
Poids de l'article : 545 g


















